Différences entre le powerlifting et l’haltérophilie ?
Il s’agit de sport dans lesquels on recherche à développer le plus de force possible sur différents mouvements. Même s’ils peuvent sembler identiques de loin, il existe bien une différence. Dans cet article, nous expliquerons les différences entre le powerlifting et l’haltérophilie, ce qui vous permettra de mieux comprendre. Alors si vous êtes nouveau dans le monde la force que celui-ci est flou, cet article est fait pour vous.
Histoire de l’haltérophilie et du powerlifting
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Depuis la nuit des temps, les hommes ont pratiqué des sports se concentrant sur la force. C’est à partir du 19esiècle qu’on va attendre parler d’hommes forts. Ils populariseront les haltères et la fonte en Allemagne, en Autriche ou encore en France dans les années 1840. A partir de là, ils vont mettre en place des procédés pour codifier les poids et les mouvements afin de pouvoir comparer les athlètes. Il faudra attendre les années 1880 pour voir apparaitre les premiers clubs d’haltérophilie en provenance d’Allemagne. Les premiers concours se dérouleront à Londres en 1887 et les premiers jeux olympiques ainsi que les premiers championnats d’Europe à Rotterdam en 1896.
Concernant le powerlifting, il s’agit d’un sport plus récent. A partir d’un certain moment, des athlètes ont eu la volonté de pratiquer d’autres mouvements de force tout en créant une distinction entre les deux sports créant ainsi le powerlifting.
En effet, il verra le jour officiellement en 1970 via des compétitions internationales.
Caractéristique de l’haltérophilie et du powerlifting
L’haltérophilie est un sport de force consistant à soulever le plus lourd sur deux mouvements. Ce sport demande énormément de technique, de souplesse, d’équilibre mais aussi de coordination. Ces exercices feront travailler tous les muscles de votre corps allant de vos bras au jusqu’aux mollets. Les compétitions évaluent les athlètes sur deux mouvements : l’arraché et l’épaulé jeté. Ils ont droit à trois tentatives pour chaque mouvement. La somme du meilleur essai de chaque mouvement est additionnée formant un total. L’haltérophile ayant le meilleur total de sa catégorie gagne.
L’arraché
L’athlète attrape la barre en utilisant une prise large. Ensuite, il devra se relever en accélérant progressivement sur ses pieds, puis en se tenant sur la pointe des pieds et en haussant les épaules tout en gardant les bras tendus et le dos plat pour transférer un maximum d’énergie à la barre. Juste après, l’athlète tombera sous la barre le plus rapidement possible grâce à l’action de flexion des jambes. Enfin, il devra s’accroupir et la soulever, les bras au-dessus de sa tête. Pour terminer le mouvement, il se lèvera jusqu’à la position finale : jambes tendues, bras tendus, corps stable. C’est un mouvement d’haltérophilie sur lequel la charge sera moindre que sur l’épaulé jeté.
L’épaulé jeté
En haltérophilie, l’épaulé jeté et un mouvement par lequel l’athlète saisit la barre du sol, en utilisant une prise à la largeur des épaules. Il devra soulever en accélérant progressivement sur ses pieds, puis en se tenant sur la pointe des pieds et en haussant les épaules. Ensuite, l’athlète devra descendre sous la barre le plus rapidement possible et la récupérer en position accroupie ( la barre reposant sur les épaules et le haut de la poitrine, les coudes vers le haut). Il se lève en gardant la barre en contact avec ses épaules. Une fois debout, l’athlète lancera la barre et redescendra pour pouvoir saisir la barre avec ses bras au-dessus de sa tête (épaulé-jeté). Ce mouvement est généralement exécuté comme une fente, avec une jambe en avant et l’autre en arrière. Le mouvement latéral ou la flexion du pied est parfois utilisé.
Le record actuel en haltérophilie est détenu par le géorgien Lasha Talakhadze avec un total de 488 kg grâce à une magnifique barre chargée à 223 kg pour l’arraché ainsi que 265 kg pour l’épaulé jeté.
Pour ce qui est du powerlifting, il s’agit également d’un sport de force. Cependant, il est différent par les mouvements effectués :
Le squat
A la différence de l’haltérophilie, en powerlifting le squat est un mouvement qui est découpé. L’athlète portant une barre chargée au niveau des épaules devra descendre via une flexion de genou de façon à ce que son bassin atteigne le niveau du genou pour ensuite pouvoir remonter grâce à une extension de genou.
Le bench
Le sportif soulevant la barre bras tendu au-dessus de sa poitrine devra la descendre en reposant la barre sur la poitrine pendant 1 à 2 deux secondes avant de la remonter. C’est l’arbitre qui donne l’ordre de remonter la barre. Si vous remontez la barre avant son signal, elle sera jugé comme ratée. Il est donc impératif d’être attentif au signal de l’arbitre. C’est un mouvement qu’on ne retrouve aucunement dans l’haltérophilie.
Le deadlift
Le powerlifter saisit la barre au sol et devra la soulever jusqu’à atteindre une position debout et en la maintenant 1 à 2 secondes.
Tout comme l’haltérophilie, le total des poids se fait en additionnant la somme des meilleurs essais de chaque mouvement. De plus, les athlètes ont également droit à trois tentatives par mouvements. Ceux-ci demandant moins de technique, va permettre aux athlètes de mettre plus de poids.
Aujourd’hui, le plus gros total jamais fait est de 1012,5 kg par Sofian Belkesir. En 2015, deviendra champion du monde de powerlifting ainsi que le français le plus fort de tous les temps.
En conclusion
Finalement, l’haltérophilie et le powerlifting sont deux sports assez ressemblants, ce qui explique pourquoi tant de personnes se trompent. Ils prennent leurs différences principalement par les mouvements effectués. Les deux sports en question ont finalement le même but : soulever le plus lourd sur une répétition. Même si ces sports peuvent faire peur ou sembler impressionnants, n’ayez pas peur d’essayer. N’hésitez pas à demander à des pratiquants de vous guider, cela peut être extrêmement intéressant pour éviter de mettre en place des erreurs dans vos mouvements. Il existe de très nombreux articles et vidéos parlant du sujet. Sur Youtube par exemple, vous trouverez beaucoup d’athlètes qui donnent des secrets d’exécutions. Ils parlent de tous les aspects du sport, qu’il s’agisse du matériel, du programme de musculation, de l’alimentation adapté, de comment bien effectuer le mouvement, etc. Evidemment, si vous voulez des informations personnalisées à vous et à vos objectifs, il faudra payer en passant par un coach sportif spécialisé dans le domaine, cependant lors de vos débuts ce n’est pas nécessaire. Ainsi, vous aurez toutes les cartes en main pour commencer l’un de ces fabuleux sports. Alors, n’attendez plus, aujourd’hui est le bon jour pour commencer.
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